"Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel t ous  nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité."

Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

Le 16 novembre 1995 les états membres de l’UNESCO ont adopté une Déclaration  de principes   s ur la tolérance et le 12 décembre 1996 l’Assemblée générale des Nations Unies a invité les états membres à célébrer la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre de chaque année.  

La Déclaration de principes sur la tolérance de l’UNESCO, adoptée en 1995, la définit ainsi :

« La tolérance est le respect, l'acceptation et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains. Elle est encouragée par la connaissance, l'ouverture d'esprit, la communication et la liberté de pensée, de conscience et de croyance. La tolérance est l'harmonie dans la différence. Elle n'est pas seulement une obligation d'ordre éthique ; elle est également une nécessité politique et juridique. La tolérance est une vertu qui rend la paix possible et contribue à substituer une culture de la paix à la culture de la guerre. »

Emmanuel Fontaine, représentant du bureau de l’Unicef à Alger a indiqué  aujourd'hui dimanche 12 juin, Journée mondiale contre le travail des enfants, qu'environ 340 000 enfants travaillent en Algérie dans différents secteurs. Le représentant de l’Unicef précise que la vente de la galette dans la rue « est un travail » qui expose l’enfant à tous les dangers. 

L’Organisation internationale du Travail (OIT) a institué le 12 juin comme Journée mondiale contre le travail des enfants en 2002 pour mettre en lumière le calvaire de ces enfants.

En 2006, l’OIT lance une campagne mondiale pour l’éradication des pires formes de travail des enfants  à l’horizon 2016.

 L’OIT estime que sur les 215 millions d’enfants travailleurs, 115 millions  exercent des travaux dangereux. Il s’agit des travaux qui sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité des enfants.

En Algérie, le travail des enfants est malheureusement   encore répandu : vendeurs de galettes, tabac, cacahouètes, etc.  sur les autoroutes et même dans des endroits de débauche, transporteurs dans les marchés de gros de fruits et légumes...

La déclaration adoptée par l’UNESCO le 2 novembre 2001 reconnait la diversité culturelle comme « héritage commun de l’humanité » qu’il est impératif de sauvegarder. Pour approfondir le dialogue interculturel, la réflexion sur les valeurs de la diversité culturelle et apprendre à mieux vivre ensemble, à respecter, à apprécier les autres cultures, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mai « Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement ». A l'heure de la mondialisation, cette journée à pour but, de faire en sorte que tous les éléments qui forgent l'identité d'une communauté (langue, tradition,…) soient valorisés à mesure égale. La diversité culturelle est un droit humain fondamental et lutter pour sa promotion c'est lutter contre les stéréotypes et le fondamentalisme culturels.

En 1991, les Nations Unies ont adopté le 3 mai, au cours d'un Séminaire organisé à Windhoek (Namibie), la Déclaration de Windhoek sur le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste. En référence à ce Séminaire, l'Assemblée générale des Nations Unies décide de célébrer la Journée mondiale de la presse le 3 mai de chaque année.

Cependant, la liberté de la presse s’enracine encore plus loin dans l’histoire des Nations Unies. En effet, dans l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, il est stipulé que : " Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. "

Selon l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) "la Journée mondiale de la liberté de presse, c'est :

• une journée d'action, qui favorise et permet de mettre sur pied des initiatives qui visent la défense de la liberté de la presse.
• une journée de rappel, qui permet de rappeler aux États le respect des engagements qu'ils ont pris envers la liberté de la presse.
• une journée d'alerte, pour alerter le public et accroître la sensibilisation à la cause de la liberté de la presse.
• une journée commémorative en mémoire des journalistes qui ont perdu la vie pendant qu'ils exerçaient leur profession. 
• une journée d'appui envers les médias qui sont victimes de mesures qui entravent la liberté de la presse ou qui visent à l'abolir." 

La liberté de la presse assure le respect des droits de la personne, favorise la transparence et une bonne gouvernance, elle est une garantie pour que règne une véritable justice au sein de la société.

Cette année, l'UNESCO célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : "Les média au XXI^e siècle : nouvelles frontières, nouveaux obstacles". Il sera mis l'accent particulièrement sur la contribution de l'Internet et des plates-formes numériques à la liberté d'expression. 

La fête du 1^er mai tire son origine de la manifestation organisée par des syndicats américains à Chicago le 1^er mai 1886 pour revendiquer la limitation de la journée de travail à 8 heures. Cette manifestation s’est soldée par une dizaine de morts et la condamnation à mort de cinq anarchistes. Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l’un des condamnés, August Spies : « Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui »

En souvenir de cette journée, la II^e Internationale Socialiste, réunie le 20 juillet 1889 à Paris, décide de faire de chaque 1^er mai une journée de manifestation pour les droits des travailleurs. Ainsi est née la « Journée internationale du travail » ou « Fête des travailleurs ».

Cette date a été adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture.

Cette date a été choisie parce que des écrivains de renommée mondiale sont nés ou morts un 23 avril : Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca disparaissaient le 23 avril 1616. Les écrivains Manuel Mejía Vallejo et Maurice Druon sont nés un 23 avril. 

Dans son message traditionnel à l’occasion du 23 avril 2011,  Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, déclare :  

« Les livres témoignent de la capacité humaine d’invoquer des mondes réels et imaginaires et de les faire parler. Ce sont les meilleurs messagers de la tolérance. De vibrants signes d’espoir. Les livres sont les piliers des sociétés libres et ouvertes.»

Le 22 avril 1970 a été célébré pour la première fois la journée mondiale de la terre. Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il avait alors encouragé les étudiants à se battre en faveur de la cause environnementale, délaissée par la classe politique. Aujourd’hui, cette journée est célébrée à travers le monde par plus de 500 millions de personnes.

L’homme, pour satisfaire une demande croissante des besoins en nourriture,  en énergie,… a modifié les écosystèmes et provoqué une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses (photos ci-contre publiée en 2009).

En Algérie, la plupart des villes sont devenues des décharges publiques, les campagnes envahies par les sachets en plastiques et autres  déchets non dégradables, sont polluées, insalubres,…

Cette année, le 22 avril 2011 ne sera pas un jour comme les autres puisque l’assemblée générale des Nations Unies a décrété 2011 année internationale des forêts. Faisons de cette journée un jour pour l’environnement.

Chaque année depuis 2005, est célébré le 7 avril la journée mondiale de la santé. Cette année le thème choisi est la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Communiqué de l'OMS Organisation Mondiale de la Santé

Lutte contre la résistance aux antimicrobiens: agir aujourd'hui pour pouvoir soigner encore demain

Propagation mondiale de la résistance aux antimicrobiens

Nous dépendons aujourd'hui des antibiotiques et des antimicrobiens, qui permettent de traiter des maladies qui, il y a quelques décennies, ou même quelques années encore dans le cas du VIH/sida, étaient mortelles. Mais, sous l'effet de la pharmacorésistance, ces médicaments peuvent devenir inefficaces.

À l'occasion de la Journée mondiale de la Santé 2011, l'OMS lance un appel en faveur d'engagement mondial plus intense en vue de préserver ces médicaments pour les générations futures. La résistance aux antimicrobiens thème de la Journée mondiale de la Santé 2011 et sa propagation menace l'efficacité de nombreux médicaments utilisés aujourd'hui pour traiter les maladies infectieuses.

L'OMS appelle également les gouvernements et les parties intéressées à mettre en oeuvre les politiques et les pratiques nécessaires pour prévenir et contrecarrer l'apparition de micro-organismes ultrarésistants.

Qu'est-ce que la résistance aux antimicrobiens?

La résistance aux antimicrobiens également appelée pharmacorésistance survient lorsqu'un micro-organisme (bactérie, virus, champignon ou parasite) subit des modifications de telle sorte que les médicaments utilisés pour soigner l'infection qu'il provoque deviennent inefficaces. Lorsqu'un micro-organisme devient résistant à la plupart des antimicrobiens, il est souvent qualifié d'«ultra-résistant». C'est une situation très préoccupante car une infection résistante peut être mortelle, se propager et coûter très cher aux individus et à la société.

La résistance aux antimicrobiens est favorisée par la mauvaise utilisation des médicaments, par exemple la prise d'une dose inférieure à la normale ou l'interruption d'un traitement. Le développement et la propagation de la pharmacorésistance sont également favorisés par l'utilisation de médicaments de mauvaise qualité, les prescriptions erronées et la lutte insuffisante contre les infections. La lutte contre ce phénomène est également freinée par le manque d'engagement des pouvoirs publics, le manque de surveillance et la diminution du nombre d'outils de diagnostic, de traitement et de prévention.