En 1991, les Nations Unies ont adopté le 3 mai, au cours d'un Séminaire organisé à Windhoek (Namibie), la Déclaration de Windhoek sur le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste. En référence à ce Séminaire, l'Assemblée générale des Nations Unies décide de célébrer la Journée mondiale de la presse le 3 mai de chaque année.

Cependant, la liberté de la presse s’enracine encore plus loin dans l’histoire des Nations Unies. En effet, dans l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, il est stipulé que : " Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. "

Selon l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) "la Journée mondiale de la liberté de presse, c'est :

• une journée d'action, qui favorise et permet de mettre sur pied des initiatives qui visent la défense de la liberté de la presse.
• une journée de rappel, qui permet de rappeler aux États le respect des engagements qu'ils ont pris envers la liberté de la presse.
• une journée d'alerte, pour alerter le public et accroître la sensibilisation à la cause de la liberté de la presse.
• une journée commémorative en mémoire des journalistes qui ont perdu la vie pendant qu'ils exerçaient leur profession. 
• une journée d'appui envers les médias qui sont victimes de mesures qui entravent la liberté de la presse ou qui visent à l'abolir." 

La liberté de la presse assure le respect des droits de la personne, favorise la transparence et une bonne gouvernance, elle est une garantie pour que règne une véritable justice au sein de la société.

Cette année, l'UNESCO célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : "Les média au XXI^e siècle : nouvelles frontières, nouveaux obstacles". Il sera mis l'accent particulièrement sur la contribution de l'Internet et des plates-formes numériques à la liberté d'expression. 

La fête du 1^er mai tire son origine de la manifestation organisée par des syndicats américains à Chicago le 1^er mai 1886 pour revendiquer la limitation de la journée de travail à 8 heures. Cette manifestation s’est soldée par une dizaine de morts et la condamnation à mort de cinq anarchistes. Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l’un des condamnés, August Spies : « Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui »

En souvenir de cette journée, la II^e Internationale Socialiste, réunie le 20 juillet 1889 à Paris, décide de faire de chaque 1^er mai une journée de manifestation pour les droits des travailleurs. Ainsi est née la « Journée internationale du travail » ou « Fête des travailleurs ».

Cette date a été adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture.

Cette date a été choisie parce que des écrivains de renommée mondiale sont nés ou morts un 23 avril : Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca disparaissaient le 23 avril 1616. Les écrivains Manuel Mejía Vallejo et Maurice Druon sont nés un 23 avril. 

Dans son message traditionnel à l’occasion du 23 avril 2011,  Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, déclare :  

« Les livres témoignent de la capacité humaine d’invoquer des mondes réels et imaginaires et de les faire parler. Ce sont les meilleurs messagers de la tolérance. De vibrants signes d’espoir. Les livres sont les piliers des sociétés libres et ouvertes.»

Le 22 avril 1970 a été célébré pour la première fois la journée mondiale de la terre. Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il avait alors encouragé les étudiants à se battre en faveur de la cause environnementale, délaissée par la classe politique. Aujourd’hui, cette journée est célébrée à travers le monde par plus de 500 millions de personnes.

L’homme, pour satisfaire une demande croissante des besoins en nourriture,  en énergie,… a modifié les écosystèmes et provoqué une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses (photos ci-contre publiée en 2009).

En Algérie, la plupart des villes sont devenues des décharges publiques, les campagnes envahies par les sachets en plastiques et autres  déchets non dégradables, sont polluées, insalubres,…

Cette année, le 22 avril 2011 ne sera pas un jour comme les autres puisque l’assemblée générale des Nations Unies a décrété 2011 année internationale des forêts. Faisons de cette journée un jour pour l’environnement.